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La maladie de Ben Ali alimente les rumeurs
#147392
17/06/2003 07:16
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Joined: May 2001
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zabrata
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Hallo, anbei ein Artikel von letztem Freitag aus der CH. TUNISIE: Le président est malade malgré les dénégations officielles. Gros enjeux politiques autant qu'économiques par: José Garçon La Liberté, du vendredi 13 juin 2003 http://www.laliberté.chLa maladie de Ben Ali alimente les rumeursTUNISIE · Le président est malade malgré les dénégations officielles. Gros enjeux politiques autant qu'économiques. La Liberté, Fribourg-Suissevendredi 13 juin 2003, 1er CahierJosé Garçon Jeune Tunisienne de Paris, Leïla ne se reconnaît plus. Pas un jour désormais où elle ne guette les apparitions du président Zine Ben Ali - «amaigri, les traits tirés», assure-t-elle - à la télévision nationale. Il y a quelques mois, elle les fuyait, excédée de voir le raïs tunisien y camper en permanence. Aujourd'hui, le présentateur égrène toujours la litanie des ministres «reçus par le président». Mais sans l'image. Même chose en une des quotidiens: les traditionnelles photos de Ben Ali s'y font rares. Et cette absence, rompue seulement tous les trois ou quatre jours, alimente la rumeur qui a envahi le pays: celle de la maladie du chef de l'Etat, âgé de 67 ans et au pouvoir depuis 1987. addition d'indices «Il va bien, merci!» «Le problème, c'est que les faits parlent d'eux-mêmes», constate un expert de la situation. A l'instar des Tunisiens ou des diplomates étrangers, il additionne les «indices». Il y a d'abord l'embarras des responsables du RCD, le parti au pouvoir. Interpellés dans nombre de réunions sur la «santé du président», ils se gardent de répondre. Il y a aussi le changement d'habitudes du chef de l'Etat. Celui-ci passe désormais beaucoup de temps dans le palais de Sidi Bou Saïd. «La seule certitude, constate un expert de la situation, porte sur un cancer de la prostate ou des glandes séminales avec métastase, traité notamment par des médecins allemands, tandis que son médecin personnel, qui s'était vu reprocher de n'avoir pas diagnostiqué assez tôt la maladie présidentielle, est désormais à plein temps au palais.» lointaine élection Une évolution politique majeure semble conforter ces indices: le peu d'empressement de la presse à évoquer 2004, c'est-à -dire la future élection présidentielle. Cette échéance avait pourtant mobilisé, l'an dernier, toutes les énergies de Zine Ben Ali. Et scandalisé l'opposition. Soucieux de se garantir une présidence - et une impunité - à vie, le chef de l'Etat avait procédé à une révision constitutionnelle par référendum en mai 2002. «Il s'est cru obligé de changer 38 articles de la Constitution pour n'en faire passer en réalité qu'un seul: celui qui lui assurait la présidence à vie», résume un homme d'affaires. Or, curieusement, 2004 semble avoir disparu de l'horizon, tandis que Tunis bruisse de rumeurs évoquant la volonté de Ben Ali de créer un poste de vice-président. Pour les connaisseurs de Carthage, le signe le plus tangible de la maladie de Ben Ali réside dans l'exacerbation des conflits au sein de «la famille», euphémisme pudique désignant les clans qui s'affrontent dans l'entourage présidentiel proche. «L'exemple syrien a montré qu'un chef puissant et avisé peut léguer tout un pays en héritage au fils et au clan», remarque l'ex-président de la Ligue des droits de l'homme, Moncef Marzouki, qui ne perd pas une occasion d'évoquer une nécessaire «immunité» pour les détournements financiers, nécessité oblige de rassurer le fameux «entourage présidentiel». En réalité, la question de la maladie - et donc de la succession - est largement prise en compte par les milieux diplomatiques, même si le sujet reste tabou. Elle se pose avec d'autant plus d'acuité que l'opposition apparaît trop «faible» pour peser sur le cours des événements qui surviennent au moment où le «miracle économique tunisien» marque le pas. La mise en coupe réglée de l'économie par «la famille» fait hésiter les investisseurs étrangers. Et le tourisme, à peine remis du 11 septembre, a replongé après les attentats de Djerba et de Casablanca. Or, ce secteur représente 8% du produit intérieur brut et fait vivre des centaines de milliers de personnes, alors que le taux de chômage officiel est de 16%, sans parler du sous-emploi. Ce ralentissement économique, s'il se perpétue, risque de poser un réel problème à un régime qui a toujours argué d'un «bilan économique et social positif» pour rejeter les critiques de ses opposants. Que Ben Ali soit ou non en bonne santé. Publié mardi, le dernier rapport d'Amnesty International sur la Tunisie rappelle ainsi qu'«un fossé sépare toujours les principes proclamés par les pouvoirs publics et la réalité telle qu'elle est vécue par les Tunisiens». Un projet de loi présenté au parlement lui donne raison. Ce texte prévoit six mois de prison et 5000 dinars d'amende (3800 euros) pour tout citoyen tunisien qui critiquerait son pays - comprendre le régime - sur des télévisions ou des médias étrangers....
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Re: La maladie de Ben Ali alimente les rumeurs
#147393
17/06/2003 07:27
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zabrata
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Die Krankheit von Ben Ali versorgt rumeurs TUNISIE·Der Präsident ist trotz der offiziellen Leugnungen krank. Große politische Einsätze soviel wie wirtschaftliche. Die Freiheit Freiburg-Suisse vendredi 13. Juni 2003 1. Cahier José Junge Jeune tunesisches von Paris erkennt sich Leïla nicht mehr wieder. Nicht versichert ein Tag von nun an, wo sie auf das Aufkommen des Präsidenten Zine Ben Ali - "abgemagert, die gezogenen Züge", - am nationalen Fernsehen nicht lauert. Vor einigen Monaten, floh sie sie, überschritten, das tunesische raïs zu sehen dort ständig zelten. Heute körnt der Vorführer immer litanie der Minister aus ", die vom Präsidenten empfangen wurden ". Aber ohne das Bild. Sogar Sache in einer der Tageszeitungen: die traditionellen Photos von Ben Ali machen sich dort selten. Und diese nur gebrochene Abwesenheit, alles drei oder vier Tage, treibt das Gerücht voran, das in das Land eingedrungen ist: jene der Krankheit des Chefs des Staates alten von 67 Jahren und an der Macht seit 1987. Indexaddierung "er geht gut, danke!" "Das Problem, ist es, daß die Tatsachen über sich selbst sprechen", feststellt einen Lagenexperten. Nach dem Beispiel der Tunesier oder der ausländischen Diplomaten addiert er die "Indizes". Es gibt zuerst die Verlegenheit der Verantwortlichen für das RCD, die Partei an der Macht. Interpelliert in vielen Sitzungen über die "Gesundheit des Präsidenten" hüten sie sich zu antworten. Es gibt auch die Änderung von Gewohnheiten des Chefs des Staates. Dieser verbringt von nun an viel Zeit im Palast von Sidi Bou Saïd. "Die Sicherheit allein stellt einen Lagenexperten fest, betrifft einen Krebs der Prostata, oder von glandes séminales mit Metastase, insbesondere behandelt von deutschen Ärzten, während sein persönlicher Arzt, der sich vorwerfen sah, genug die Präsidentschaftskrankheit nicht früh diagnostiziert zu haben, von nun an an voller Zeit am Palast ist." entfernte Wahl scheint eine politische Hauptentwicklung, diese Indizes zu stärken: das bißchen Eifer der Presse, 2004 zu erwähnen, das heißt die künftige Präsidentschaftswahl. Dieses Fälligkeitsdatum hatte jedoch das letzte Jahr alle Energien von Zine Ben Ali mobilisiert. Und schockiert die Opposition. Besorgt, sich einen Vorsitz - und eine Ungestraftheit - lebenslänglich zu garantieren hatte der Chef des Staates eine verfassungsmäßige Revision durch Volksabstimmung im Mai 2002 durchgeführt. "Er hat sich gezwungen geglaubt, 38 Artikel der Verfassung zu wechseln, um davon in Wirklichkeit einen einzigen übergehen zu lassen: jener, der ihm den Vorsitz lebenslänglich gewährleistete ", faßt einen Geschäftsmann zusammen. Aber neugierig scheint 2004, vom Horizont verschwunden zu sein, während Tunis von Gerüchten bruisse, die den Willen von Ben Ali erwähnen, einen Posten von Vizepräsidenten zu schaffen. Für die Kenner von Carthage beruht das fühlbarste Zeichen der Krankheit von Ben Ali auf der Verschlimmerung der Konflikte innerhalb "der Familie", pudique Euphemismus, die die Clans ernennen, die sich in der nahen Präsidentschaftsumgebung bekämpfen. "Das syrische Beispiel hat gezeigt, daß ein mächtiger und vorsichtiger Chef den Fäden und dem Clan ein ganzes Land in Erbe hinterlassen kann", bemerkt den ex- Präsidenten der Liga der Menschenrechte, Moncef Marzouki, die keine Gelegenheit verliert, eine notwendig "Immunität" für die finanziellen Umleitungen zu erwähnen, Notwendigkeit zwingt, die bekannt "Präsidentschaftsumgebung" zu beruhigen. In Wirklichkeit wird die Frage der Krankheit - und also von der Hinterlassenschaft - weitgehend durch die diplomatischen Kreise berücksichtigt, selbst wenn das Thema Tabu bleibt. Sie stellt sich mit um so von Schärfe, daß die Opposition "zu schwach" erscheint, um auf dem Kurs Ereignisse zu wiegen, die vorkommen, zum Zeitpunkt, wo das "tunesische wirtschaftliche Wunder" den Schritt markiert. Das Setzen in der Wirtschaft von "der Familie" regulierter Schüssel läßt die ausländischen Investoren unentschlossen sein. Und der vom 11. September kaum verschobene Tourismus hat nach den Attentaten von Djerba und von Casablanca wieder eingetaucht. Aber, stellt dieser Bereich 8% des Bruttoinlandsproduktes dar und läßt Hunderttausende Personen leben, während die amtliche Arbeitslosenquote 16% beträgt, ohne über die Unterbeschäftigung zu sprechen. Diese wirtschaftliche Verlangsamung, wenn er sich fortsetzt, kann ein wirkliches Problem an einem Regime darstellen, das immer von einer "positiven wirtschaftlichen und sozialen Bilanz" angeführt hat, um die Kritiken seiner Gegner abzulehnen. Daß Ben Ali oder nicht in guter Gesundheit ist. Veröffentlicht Dienstag erinnert der letzte Bericht von Amnesty International über Tunesien daran so, daß "ein Graben immer die durch die öffentliche Hand und die Wirklichkeit verkündeten Grundsätze trennt, wie sie von den Tunesiern gelebt ist". Ein dem Parlament vorgelegter Gesetzesentwurf gibt ihm recht. Dieser Text sieht sechs Monate Gefängnis und 5000 Dinare Geldstrafe (3800 Euro) für jeden tunesischen Bürger vor, der sein Land - das Regime zu begreifen - auf einem ausländischen Fernsehen oder Medien kritisieren würde....
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